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Les chenilles processionnaires...

 

 

Vous êtes gestionnaire ou propriétaire d'une zone boisée et vous voulez éviter que vos utilisateurs ne rencontrent des processionnaires ? Vous avez déjà essayer des traitements sans voir de résultats rapides ou pire, vous avez été en contacts avec ces insectes ? Vous êtes à l'affût d'une méthode efficace ?

Contact Forestier a la solution pour vous aider dans la gestion des chenilles processionnaires !

En savoir plus

Mais qui sont réellement ces insectes tant redoutés ?


Lorsqu’on parle de « chenilles processionnaires », on pointe du doigt deux espèces de lépidoptères nocturnes de la famille des Notodontidae. La première espèce observée en Wallonie est Thaumetopoea pityocampa (Processionnaire du pin). Cependant, depuis 2018, sa « cousine » Thaumetopoea processionea (Processionnaire du chêne) est également présente sur le territoire wallon.

Ces papillons sont surtout connus pour les risques sanitaires liés à leurs poils urticants mais également pour les dégâts qu’ils peuvent occasionner aux arbres à l’état de chenille. Comme leur nom vernaculaire l’indique, les hôtes seront respectivement un Pinus sp. (Pin) et un Quercus sp. (Chêne).

Un peu de biologie afin de mieux les identifier

  • Thaumetopoea processionea (Processionnaire du chêne)

 

Visuellement, la seule différence frappante se situe au niveau de la couleur des soies. En effet, les chenilles de la processionnaire du chêne porteront sur l'entièreté de leur corps des soies blanches (longs poils non urticants).

Sous sa forme imago, la processionnaire du chêne est de couleur grise parsemée de tâches blanches et noires.

 

 

 

Les adultes s’accouplent et pondent durant l’été, avant de mourir. Les œufs, se trouvant dans la partie supérieure du houppier vont passer l’hiver et éclore aux alentours de mars, avant le débourrement des chênes.

Les cinq stades larvaires vont se succéder sur une période d’environ trois mois. Durant ce laps de temps, les chenilles vont doucement défolier l’arbre et construire des nids soyeux sur les branches. Ayant des mœurs nocturnes, les chenilles de T. processionea vont se déplacer en procession pour aller se nourrir et restent au nid durant la journée. 

 

 

Lorsqu’elles arrivent au terme de leur dernière mue, elles vont déplacer leur nid au niveau du tronc ou des branches charpentières afin de procéder à la nymphose avant d’émerger entre mai et juillet et ainsi recommencer le cycle annuel.

Le cycle peut varier selon les conditions hygrométriques et climatiques locales.

  • Thaumetopoea pityocampa (Processionnaire du pin)




Au fur et à mesure des mues que vont subir les chenilles, elles perdront leur robe jaunâtre et deviendront de couleur brun-noirâtre et présenteront des soies (non urticantes, au même titre que T. processionea) rousses et blanches

Le stade adulte ressemble sensiblement à T. processionea : Gris avec des motifs noirs et des tâches blanches.

 

 

Lorsque la fin de l'été arrive, la femelle pond ses œufs sur les aiguilles de pin. L'éclosion a lieu au début de l'automne et les larves vont muer trois fois avant l'hiver. Durant ces trois premier stade, il y aura apparition de petits nids au niveau des aiguilles suivi par le jaunissement de celles-ci.

Elles ne sont pas encore urticantes à ce moment là.

Lorsque l'hiver approche, un plus gros nid sera construit, côté sud. Durant cette période, les chenilles ne sortent que la nuit pour aller se nourrir.

 

 


Au printemps, les chenilles vont quitter le nid à la recherche d'un endroit où s'enfouir sous terre. C'est la procession. Ces longues chaînes peuvent atteindre plusieurs mètres de long.
Une fois l'emplacement trouvé, les chenilles vont, sous terre, se nymphoser. Après une diapause d'une durée allant de quelques semaines à quelques mois, les adultes vont pouvoir émerger, toujours sous terre et attendre le jour propice pour prendre leur envol.

Tout comme pour la processionnaire du chêne, ce cycle peut varier selon l'altitude, les températures locales et l'humidité.

  • Les espèces que l'on peut confondre

 

Les hyponomeutes (Yoponomeuta sp.) le Bombyx disparate (Lymantria dispar) ou encore la Grande tortue (Nymphalis polychloros) sont souvent des espèces confondues avec les processionnaires.

Prendre le temps d'observer prévaut sur la rapidité.

Les dégâts occasionnés


Les chenilles processionnaire du pin et du chêne vont causer une défoliation (parfois totale) des arbres atteints sans entrainer la mort de ces derniers. En revanche, elle peuvent engendrer une perte de production plus ou moins égale à une année d’accroissement (si la défoliation est totale). Les essences touchées peuvent donc supporter et se remettre des attaques.

Cependant, des attaques à répétitions vont affaiblir les arbres et les exposer à des attaques par des ravageurs secondaires ou des pathogènes pouvant conduire au dépérissement.

Le principal danger concerne l’humain. Contrairement aux idées reçues, les poils visibles sur les chenilles ne sont pas urticants. Dés le troisième stade larvaire, des « poches » se forment sur les segments abdominaux et contiennent des milliers de poils microscopiques urticants qui sont relâchés en cas de stress et peuvent se répandre facilement grâce au vent ou à l’humain.

Entrer en contact avec ces poils urticants provoquera des troubles de démangeaisons pouvant aller jusqu’au œdèmes ou aux chocs anaphylactiques nécessitant un médecin.

Les animaux sont également sensibles aux poils urticants et en cas de contact, une intervention d’un vétérinaire est vitale.

Notre solution ? Catefix 2020, le fixateur de chenilles !

Afin de se débarrasser des chenilles processionnaires en toute sécurité et à n’importe quel stade, n’hésitez pas à vous procurer Catefix 2020.

Catefix 2020 est un liant végétal exclusivement composé de matières premières naturelles, végétales et renouvelables. De plus, la solution est non toxique puisqu'elle est dépourvue de solvants, de plastifiants ou de métaux lourds. La CTGB (Collège pour l’autorisation des produits phytopharmaceutiques et des biocides, nl) affirme qu'il n'y a aucune trace de pesticides. Catefix 2020 est donc 100% biologique.

L’application du Catefix 2020 par pulvérisation sur un nid va fixer les chenilles à ce dernier, les empêchant d’aller se nourrir et scellant le nid. L’effet n’est donc que physique.
Après séchage, le nid formera un amas compact. Il vous suffit donc de le retirer ou de laisser les oiseaux venir s'en nourrir.

Il est possible que le produit se solidifie avec le temps et rende l'utilisation d'un pulvérisateur impossible. Dans ce cas, la dilution à un maximum de 10% est possible. Aussi, la durée de conservation est de 12 mois à partir de la date de fabrication. Dans le cas d'une dilution et/ou d'une péremption, l'effet de Catefix 2020 sera drastiquement diminué.

Facile d'utilisation, rapide, efficace et biodégradable et respectueux de l'environnement, ce nouveau produit n'attend plus qu'à être pulvérisé.

 

Lors de la pulvérisation, il est toutefois recommandé de porter des lunettes de sécurité,  un équipement de protection, des gants et un masque buccal afin d’éviter tout contact éventuel. Étant un produit à base de plantes, n'importe quel pulvérisateur peut donner un résultat.

En cas de contact, n'hésitez pas à faire appel à votre médecin.


Pour toute information complémentaire (que ce soit sur le produit ou sur les chenilles) ainsi que pour vérifier la présence de processionnaires, n'hésitez pas à appeler le +32 (0)87 475 250 ou à contacter Motquin David à en cliquant ici